Nos valeurs

Passer à la section suivante

Faisons acte de construire

La construction peut se définir à ces débuts comme l’habileté artisanale d’une technique de mise en oeuvre d’un matériau souvent “local”. Actuellement la “construction” a subi un phénomène de libéralisation et ce depuis l’industrialisation. Cette libéralisation s’est traduite et se perpétue par la connaissance

approfondie d’une panoplie de matériaux naturels et/ou industriels associée à un développement continu d’une multitude de procédés ou fonctions techniques.

Toutes ces notions se définissent pour moi comme “la Connaissance de la Matière”.

Passer à la section suivante

Et l’Esthétique ?

L’architecture moderne résume trop souvent notre art à un simple catalogage des courants esthétiques. Pourtant, nous devons, architectes, reconnaître le lien réel qui existe entre l’esthétique, l’acte fonctionnel et l’utilisation de la matière. Notre histoire est là pour nous le révéler et nous a permis de les mettre en relation. Ainsi l’esthétique des ordres grecs et la création des techniques romaines entre autres nous ont permis de réaliser un jour la croisée d’Ogives, Sublime mélange d’esthétique et de technique.

Passer à la section suivante

Bien sûr ! La sphère physiologique

Seul cinq sens, symptomatique à chaque être humain, sont reconnus par notre société. Ils sont bien évidemment essentiels à la viabilité de l’Architecture, car, sans leur présence, la perception de l’Architecture n’existerait pas. Mais l’homme a‐t‐il la prétention de manipuler aussi aisément son environnement connu. Je répondrais positivement tout en indiquant son erreur car notre perception n’est pas la même que celle du passé et ne le sera du futur. Ainsi ce fait induit indirectement une autre notion de l’Architecture

Passer à la section suivante

Mémoire d'Homme peut‐être ?

Cette dimension est capitale et on ne peut jamais parler d’Architecture tant que cette notion n’est pas identifiable. Qui aura l’audace de prétendre que les tours du World Trade Center n’ont pas été un des emblèmes évidents de New‐York ou bien que le tipi ne représente pas l’image du peuple indien. A chaque Architecture digne de ce nom doit correspondre une idée, une philosophie qui lui permettra plus tard de se défendre et de s’expliquer avec le futur. Sans cet élément, il est difficilement concevable de prétendre au titre d’Architecture.

Et vous pensez peut‐être que cette représentation clôture la définition de « l’Art de Construire ». C’est erroné car ressortant de l’oubli, comme un fantôme, émerge ce que j’appelle

Notre responsabilité environnementale

« Notre responsabilité environnementale » qui repose sur le fait que notre société, au gré de son évolution, a perdu les instincts le liant à son environnement. Mais notre relation à notre Mère Nature, source nourricière, à notre culture et à nos origines ne s’est jamais perdu main n’a fait que s’esquiver de manière très éphémère dans l’histoire de la terre. Il est sous notre responsabilité maintenant de renouveler « à la moderne » cette relation de révérence envers un site ou une histoire.

Peut‐être l’histoire de ce siècle nous permettra de responsabiliser l’image que nous sommes en train de transmettre à nos générations futures. On pourra peut-être dès lors parler d’Architecture.

Benoit GEORGES